Histoire

Erigée en 1687 par Vauban, cette porte royale est ornée de l’emblème du roi Louis XIV : un soleil sculpté, avec sa devise Nec Pluribus Impar « À nul autre pareil ».

La galerie d‘art revitalisée est appelée à redéfinir le paysage culturel.

Un département si particulier, fruit d’une histoire tumultueuse…

L’histoire de Belfort s’inscrit entre Duché d’Alsace, royaume de France, empire allemand et Maison d’Autriche. Elle est officiellement rattachée au royaume de France en 1648, 30 ans avant que la Franche-Comté ne devienne française par le Traité de Nimègue en 1678.

Dès 1687, Vauban donne ses lettres de noblesse à la ville en faisant d’elle une véritable place de guerre fortifiée. Belfort est rattaché au Haut-Rhin. Celui-ci devient chef-lieu d’arrondissement à la Révolution et après la création des départements.

La forteresse imprenable

Quelques années plus tard, à la fin de la période napoléonienne, trois sièges forgeront la réputation de la ville et de ses défenseurs (siège de 1813 – 1814 sous la houlette du commandant Legrand, siège de 1815 avec le général Lecourbe, siège de 1870 – 1871 soutenu par le colonel Denfert-Rochereau). À l’image des irréductibles gaulois résistant à l’envahisseur, Denfert-Rochereau et ses hommes ne déposeront les armes que sur injonction du gouvernement français lors du conflit franco-prussien de 1870-1871.

La défense héroïque de Belfort lui vaut de rester français alors que l’Alsace est annexée. Un monument rappelant cette résistance héroïque va s’adosser à « la roche si grandiose qui domine Belfort » : le Lion de Frédéric-Auguste Bartholdi, réalisé entre 1875 et 1880.

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